Histoire de la ville


Histoire

Selon Alphonse ROUSSET(1812-1868), « Équevillon était le séjour favori des druides qui célébraient leurs sombres mystères dans le bois de la Fresse. Dès l’époque celtique, un oppida existait sur le fameux rocher de Mont rivel... Les prêtres gaulois évitaient d’habiter dans les villes et les bourgs ; ils se tenaient dans les vallons les plus rapprochés des centres d’habitation, et autant  que possible près des forêts. En 1839, on a trouvé à Équevillon une foule d’objets d’antiquité appartenant à la civilisation celtique, et notamment une hachette à rebords en bronze, et deux serpes que les archéologues regardent comme des instruments de sacrifice. La pierre lite dans le bois de la Fresse, la grosse pierre, sont des menhirs très reconnaissables… » (voir bibliographie).

Le 27 juillet 1964, la catastrophe du Mont Rivel

Le 27 juillet 1964, vers 12h00, la carrière souterraine de la cimenterie BOUVET- PONSARD à CHAMPAGNOLE s’est effondrée brutalement sur 16 hectares et a enseveli des mineurs qui y travaillaient.
Quatorze mineurs se trouvèrent bloqués sous terre, sans communication possible avec l'extérieur.
Une véritable course contre la montre est alors lancée pour les secouristes et les mineurs venus prêter main forte pour libérer les hommes prisonniers à 82 mètres de profondeur.



Le lendemain, mardi 28 juillet 1964, les sauveteurs parviennent à entrer en communication avec un groupe de neuf carriers. Ils restent sans nouvelles des cinq autres.

Le samedi 1er août 1964, L’espoir renaît jusqu’à ce qu’un drame vienne endeuiller les opérations de secours. Il est 19 h 30 lorsqu’un tuyau d’air comprimé se détache et tue accidentellement Etienne Lafond, un ouvrier venu porter secours à ses confrères.

Lundi 3 août, une semaine après l’effondrement de la galerie, les mineurs sont toujours ensevelis. À 00h00 il ne reste plus que quatre mètres pour atteindre les mineurs prisonniers du Mont Rivel.

Les travaux se poursuivent le mardi 4 août avec d’infinies précautions pour ne pas risquer de provoquer de nouveaux effondrements. À 13 h 37, des cris de joie retentissent, la foreuse Forex I est parvenue jusqu’aux mineurs, mettant fin à plus de 200 heures de martyre.
Le premier rescapé, Michel Jacques refait surface à 17 h 15. Joseph Cattenoz, Henri David, André Jacques, Michel Martinet, Pierre Cornus, Paul Olivier, Charles Peyronnel et André Martinet sortent successivement sous les acclamations
Ils ont été sauvés après huit jours passés dans les galeries



Les recherches reprennent dans la foulée pour localiser les cinq ouvriers manquants. Mais après concertation des médecins et techniciens sur place quant aux chances de survie des derniers ensevelis, les opérations de secours sont arrêtées le samedi 8 août 1964.

Ce qui a couté la vie à 5 mineurs et 1 sauveur.
Ils sont restés prisonniers du mont Rivel
Un sauveteur, Étienne Lafond.
.À la mémoire de Boilly Joseph, Janier-Dubry André, Simonet Maurice, Thiemard Marius, Zolnowski Stanislas et Lafond Etienne, les ouvriers mineurs.




La commune de Champagnole a voulu faire un hommage aux victimes en créant un film sur la catastrophe du Mont Rivel.

https://www.youtube.com/watch?v=rqz6addT4eo